Je ne pouvais commencer ce blog, sans faire un rapide historique,sur l’origine des barrières physiques de sécurité pour piétons…

En France, leur histoire commence dans le « Métropolitain ».

Afin de diminuer les fraudes, la RATP décida d’installer des « filtres » permettant de diriger la masse des usagers vers les « Poinçonneurs ».

Mais devant l’augmentation du trafic et les files d’attente grandissantes avant de pouvoir accéder au quai, à partir de 1969, la régie décida d’automatiser le contrôle des voyageurs, mettant un terme définitif au métier de poinçonneur.

Cette automatisation a été rendue possible grâce à une innovation, voir une révolution : l’apparition de la « bande magnétique » qui permet d’enregistrer des données sur les tickets de transport.

L’enregistrement des données sur un ticket ou sur une carte que l’on porte sur soi toute le journée, et qui peut être lue très facilement en la glissant dans la fente d’un lecteur, a ouvert la voie à une amélioration sensible de la sûreté des accès aux sites sensibles; puis aux sites « moins sensibles » tels les immeubles de bureau.

Dorénavant, chaque employé sera muni de son badge individuel, lui autorisant l’accès à certaines parties de l’immeuble et non à d’autres : l’usager badge, la porte s’ouvre et il peut entrer.

Mais pour contrôler réellement qui est entré, il faut que CHAQUE usager qui pénètre dans l’enceinte du bâtiment, utilise son badge, ce qui n’est pas le cas avec une porte qui, une fois ouverte avec le premier badge, laisse entrer toute personne se présentant devant.

Ainsi est né le besoin « d’unicité de passage », et l’installation au sein des sites tertiaires de tripodes : chaque personne passant par un tripode doit badger afin de pouvoir débloquer le mécanisme et entrer.

Les années 90 ont vu l’arrivée d’une nouvelle génération d’obstacles, de simples bras « passifs » (type tripodes), les obstacles sont devenus « actifs ». Intégrant un calculateur informatique procédant à l’analyse des données en provenance d’un ensemble de cellules chargées de détecter le mouvement des utilisateurs. Les simples obstacles sont devenus « intelligents » afin de s’adapter aux contraintes modernes de sûretés et de sécurité.